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20 ans après.

L’envie, à nouveau, de chanter. L'envie d'un public dans le noir d'une salle. Et le plaisir d'écrire de nouvelles chansons. Puis tout naturellement, ensuite, le besoin de les partager.

La scène. Et un nouveau disque.

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Ce qu'ils en disent

C’était hier, l’âge d’or de la chanson.

Il fallait avoir de solides épaules pour se frayer un chemin parmi les grands. Claude Ogiz avait la carrure, l’impertinence et la fraîcheur de la jeunesse. Le regard profond et une abondante pilosité faciale l’apparentaient à un prêtre du rite oriental communément appelé pope.

La musique pop innombrait ses adeptes. Le rock balançait ses décibels sur la planète.
OGIZ écrivait et chantait Les banlieues de l’Univers et La petite mère du marché de Bourg. Une personnalité, un style partagé entre fantaisie et gravité, la colère sourde et contenue des minoritaires... Ce Péloquin des neiges à plumes de tendresse clamait son indignation et dérangeait par la verdeur de son propos quand la passion de la musique se confondait avec celle de l’amour.

Le temps a passé. Au fil des ans, notre homme a découvert celui du rasoir, mais au fond, il n’a guère changé. Dans son étui, la guitare muette gardait le ton du reproche... Sous la pression conjuguée du remords, de sa compagne et de quelques amis, il a consenti à sortir du silence, à renouer avec une admirable appréhension: le trac. Les épreuves de l’existence lui ont apporté la maturité et le charisme des êtres qui s’accomplissent dans la fidélité à leurs convictions. Les mots ont repris les couleurs de l’aventure pour habiller des textes d’une surprenante beauté. La musique a retrouvé son souffle et sa ferveur.

Claude OGIZ nous revient avec la force du chêne et la sensibilité du roseau. Il nous faut l’écouter parce qu’il a le talent, la générosité et l’authenticité des artistes véritables. Il nous faut l’écouter parce qu’il nous offre notre propre image, unique et multiple à la fois, intense et fragile comme la vie, tout simplement.

 

Le manuscrit de Jean Dufour (pdf)