Voir aussi: LES BANLIEUES DE L'UNIVERS
      Bien sûr qu’il faut se battre pour vivre sur la Terre
      Mais ceux qui habitent des résidences cossues
      Dans des propriétés si vastes qu’on s’y perd
      Ceux-là devraient montrer un peu de retenue
      Dans l’combat quotidien pour le feu et le pain
      A leur esprit rapide, leur mépris de l’humain
      Ils doivent leur position, heureux cadeau divin
      De patrons qui rackettent pour quelques maigres miettes
      Le temps de l’ouvrier ça n’est pas très honnête
      (bis)
      Bien sûr qu’il faut se battre pour vivre sur la Terre
      Mais ceux qui ont grandi entre leurs père et mère
      Sous un toit confortable, dans une contrée élue
      Ceux-là devraient montrer un peu de retenue ...
      Dans l’combat quotidien pour le feu et le pain
      Ils ont eu le loisir, au long d’une vie facile
      D’étudier, de choisir une carrière fertile
      Qui leur assure présence dans les beaux coins herbeux
      Leur offre des perchoirs où les fruits sont juteux (bis)
      Bien sûr qu’il faut se battre pour vivre sur la Terre
      Mais ceux qui ont vécu dans ces villes lunaires
      Où n’y’a plus de nourriture mais des bombes perdues
      Ceux-là bien entendu n’ont pas de retenue ...
      Dans l’combat quotidien pour le feu et le pain
      Sont poussés dans le dos par la peur et le froid
      Ils vont sur les chemins, aspirés par l’espoir
      Tendus vers leur destin, ce sont des insurgés
Attirés par nos lampes et l’odeur du café. (bis)